Le mardi 22/01 les 5eC ont organisé le premier « Marché des savoirs ». Le principe est le suivant : pendant une demi-heure une moitié de classe tient des stands individuels, et durant la deuxième demi-heure de cours, c’est l’autre partie qui tient les stands : Savoirs aussi divers et variés que parler créole, faire des tours de magie soigner un lapin, manier le bâton de majorette, etc.

Le but de ce « Marché des savoir » c’est…d’apprendre. Cela paraît évident vu le titre choisi pour parler de cette heure de classe qui, pour une fois, ne se passe pas dans la quiétude et le doux bruit de l’instituteur dispensant son cours. Le marché des savoirs, c’est un peu plus bruyant. Peut-être aussi plus amusant pour les élèves parce que qui préfère rester assis sur une chaise plutôt que d’aller voir ses camarades pour apprendre une nouvelle chose, pas forcément très scolaire ?

Alors, sous l’œil attentif de Mme Benoit, professeur de français et professeur principale de la classe ayant testé ce marché des savoirs, mais aussi de M.Gué, professeur d’histoire-géographie, la classe a été chamboulée, les tables ont été bougées, un peu de travers et une chaise de chaque côté, pour que celui qui apprend et celui qui fait apprendre se voient.

Les premiers à tenir un stand sont anxieux : « est-ce que des gens seront intéressés par ce que je fais ? Est-ce qu’ils comprendront ? » Que de questions et d’angoisses pour finalement très peu de problèmes de ce genre. S’il est clair que certains stands attirent plus que d’autres, tous les élèves ayant tenu un stand ont reçu des personnes.

Le résultat est doublement positif : en plus de se sentir utile en faisant apprendre quelque chose, on apprend également en allant dans les stands, car les rôles s’échangent. La classe de 5eC n’a été qu’un test pour cette idée, et un test….réussi !

Sophie.